Il y a bien longtemps, inje avait attiré l'attention de ces lieux avec leur dernier single : "Danas" et sa "face B" "Bedak" étaient quand même de bonne facture. Depuis, la langue serbe est à votre portée et le groupe a donné des nouvelles et pas des moindres : il vient de sortir un mystérieux Protok à l’improviste. Trop long pour n'être qu'un simple EP, trop court pour être véritablement un album, ce mini-album de 7 titres confirme l'engouement du groupe à créer des pistes electropop variées et sans prétention, même si on le pressentait un peu. Par exemple, on connaissait déjà une version live de "Kofein I CO2".
Il est question de débit à travers l'énergie qu'il recèle : qu'elle soit canalisée sur les deux pistes d'ouverture ("Postoji Trag" et "Bez Protoka") ou bien irradiante au cœur de Protok ("Kofein I CO2" ainsi que le combo "Kanalizacija" / "Kolonizacija"), elle subit tout au long une transformation qui va de pair avec des mélodies accrocheuses et nous emporte dans son élan. Cependant, inje ne s'épanche pas trop mais chaque titre a sa personnalité propre : on reste dans des cadres calfeutrées toujours construits de la même manière où des déferlantes pas trop nerveuses de basses (les guitares mettent encore plus le désordre et de puissance) et des effets sonores propulsés à rebours s'abattent à intervalle régulier. La dernière piste, "Java I San", reprend tout ce schéma pour dissiper doucement dans l’atmosphère l'énergie emmagasinée tout le long de Protok.
Il est question de débit à travers l'énergie qu'il recèle : qu'elle soit canalisée sur les deux pistes d'ouverture ("Postoji Trag" et "Bez Protoka") ou bien irradiante au cœur de Protok ("Kofein I CO2" ainsi que le combo "Kanalizacija" / "Kolonizacija"), elle subit tout au long une transformation qui va de pair avec des mélodies accrocheuses et nous emporte dans son élan. Cependant, inje ne s'épanche pas trop mais chaque titre a sa personnalité propre : on reste dans des cadres calfeutrées toujours construits de la même manière où des déferlantes pas trop nerveuses de basses (les guitares mettent encore plus le désordre et de puissance) et des effets sonores propulsés à rebours s'abattent à intervalle régulier. La dernière piste, "Java I San", reprend tout ce schéma pour dissiper doucement dans l’atmosphère l'énergie emmagasinée tout le long de Protok.
inje - Protok
En plus, ce mini-album est disponible gratuitement : rendez-vous sur le site officiel d'inje pour se le procurer!
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